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Avril 2012

   Dernières semaines en Grèce – région d’Evros -

   Le mois se poursuit, toujours dans le Parc National de Dadia.
   Nous profitons pleinement de cette belle nature. Nous traversons la forêt pour aller à l’observatoire, regarder aux jumelles les vautours, les aigles… qui viennent manger les carcasses déposées par l’équipe du Parc. Nous y venons régulièrement, d’autant que la marche à travers les bois nous permet d’écouter multitude d’oiseaux, de croiser des tortues, de surprendre le vol des cigognes noires.

 

   Un après-midi, nous partons avec le berger et son troupeau de brebis. La sortie  aura duré 5 heures, sans pratiquement s’arrêter. J’en suis revenue bien fatiguée, mais contente d’avoir pu partager et vivre cette journée.  Je comprends quand le berger dit «J’ai mal aux genoux», marcher ainsi tous les jours dans la colline.

 

      
  

     Et puis, nos journées se terminent au café. Après un « Yassas » (Bonjour), nous prenons une petite table et sortons notre jeu de carte pour jouer au rami voleur. Après quelques jours, certains hommes viennent s’asseoir à notre table. Par curiosité, ils cherchent à comprendre la règle du jeu. Deux semaines plus tard, nous finissons à quatre pour une partie. C’est super ! Leurs copains rigolent, les questionnent, et voilà que nous faisons un peu partis de leur cercle. Certains nous offrent un  café, une boisson, une assiette de crudités/viande, ce qu’ils viennent manger le soir.  Le courant passe.

  



   Après deux semaines passées ici, nous décidons de retourner sur Makri.

   Il est bon aussi de revenir sur nos pas. Les gens nous reconnaissent, nous saluent. Nous nous sentons moins étrangers. Nous ne quitterons pas Makri, sans avoir goûté, dans le petit resto du coin, aux pieuvres, seiches et calamars, spécialités d’ici. Grillés à l’huile d’olive, c’est succulent.

  

 




   Le temps est venu pour un retour sur la Turquie -

   Lundi 16 avril, nous passons la frontière rapidement, reprenant le bateau au passage des Dardanelles. Nous descendons gentiment vers Pamukkale. Nous retrouvons un contact spontané avec la population.  

   Pamukkale : ce site naturel est surprenant. Enfin presque naturel, puisque des bassins artificiels ont été créés afin que les visiteurs puissent y marcher librement.  Mais, le travail de l’écoulement de l’eau y a fait sont travail, et on retrouve le dépôt de calcaire avec une eau transparente, d’un vert émeraude.  Les bassins naturels sont aussi là, et l’effet est garanti. Visite également de l’ancienne cité, Hiérapolis, où la population était venue s’installer, juste à côté des sources bénéfiques. Un grand site où il reste encore une mémoire, notamment un grand théâtre et des nécropoles. 

                                            Version naturelle

  11.jpg                                          Version artificielle

                                            Version naturelle

   Après cette visite, nous nous dirigeons vers la région des trois lacs. Le temps est au beau fixe.

   Nous décidons de nous installés près du second lac, celui de Bisherir, dans le village de Gedikli.
   Gedikli (prononcez Guédikli) nous a tout de suite séduits, situé tout au bord du lac avec les montagnes juste derrière, encore enneigées pour certaines. Et les paysages nous plaisent beaucoup : de petites montagnes, moins de culture, des troupeaux, et un lac sauvage avec ses roselières.

   Nous sommes restés toute une semaine dans ce petit village qui vit essentiellement de la pêche du lac, de la récolte des fruits (pommes, cerises), et de l’agriculture (lait, viande). Le temps m’a permis de faire connaissance avec beaucoup de familles, et chaque sortie dans le village me donne l’occasion de découvrir une particularité : fabrication de tapis, fabrication des filets de pêche, ou en savoir un peu plus sur ce qui remplit leurs journées.

     

 

   

 

 

 

 
    Je me plais beaucoup ici. Je me rends compte que c’est vraiment dans le milieu rural, comme au Maroc, que je me sens le mieux. Je prends le temps d’être avec les autres, et la population nous intègre rapidement dans leur quotidien. Je déambule dans le village, appareil photo en bandoulière, une photo par-ci, une photo par-là. Puis je m’arrête dire un « Meraba » (Bonjour) à la femme qui est dans son jardin. L’échange se finit bien souvent autour d’un tchaï ou plus.
   Voilà un endroit qui nous a donné déjà l’envie d’y revenir.

    Nous terminons le mois en repartant, direction Konya, pour nous approcher tranquillement de la Cappadoce.

    Je souhaite à tous un excellent mois de mai, un mois qui me fait penser au muguet qui doit être déjà bien avancé dans notre jardin. Le mois des fraises… et puis aussi le mois annonciateur des vacances avec ses ponts à répétition.

   Je vous embrasse bien fort, avec toujours mes pensées voyageuses.
   Coco.

Commentaires

  • Christine F
    • 1. Christine F Le 10/05/2012
    Bonjour Bonsoir !
    Et une petite partie de cartes ? rien de tel pour créer le lien social !! Très bonne idée, la ludothèque ambulante de votre énième belle rencontre ! Ah Pamukkale, souvenirs, souvenirs !! Dis, tu as l'air d'une "gamine" avec ta coupe courte !! Jolie, Coco, même avec 1 an de plus !! JOYEUX ANNIVERSAIRE !!! et gros bisous à vous 2
  • Simon S.
    Bonjour les baroudeurs!

    De nouveau un beau billet dans le blog!
    Je t'ai pas reconnu sur la photo, coco...j'ai cru voir Hélène, ta soeur...il va être difficile de vous différencier maintenant...(rire)
    Sinon, le "yasas" c'est Yassas en prononciation.

    Hâte de voir vos nouvelles vidéos!
    J'ai trouvé incroyable et magnifique les petits étangs transparents dans le billet! José à dû faire de jolies photos!
    Je vous embrasse très fort!

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