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Russie - Turquie - octobre 2011

  Russie

 Instantané

  La traversée de la Russie a duré une dizaine de jours. Nous avons pris la direction de Sochi pour prendre le bateau
 et rejoindre Trabzon en Turquie. Nous avons privilégié les grandes villes pour trouver facilement un stationnement. Les parkings des hôtels ont été d'un grand secours. Les équipes hôtelières sont vraiment sympa avec nous, toutes nos demandes ont été acceptées.

  Eugénie Yokina, Responsable des relations internationales à l'Université "Reptous" d'Astrachan, nous a apporté son aide en trouvant des cartes routières pour la traversée du pays.

  Comme en Asie centrale, les grandes villes se rénovent très rapidement. Des quartiers entiers disparaissent pour laisser place aux immeuble modernes et aux grands magasins.
  Les maisons type "Datcha russe" d'un intérêt indéniable, d'une architecture historique populaire et traditionnelle, disparaissent sous la pression immobilière.

  Ci-dessous, un aperçu de l'architecture moderne, historique ou traditionnelle.

            
             Astrachan

             En chantier - Astrachan  Les grands magasins - Astrachan

             Bâtiment administratif - Astrachan  Batiment collectif - Astrachan

             Nouveau théatre - Astrachan  Eglise Orthodoxe - Kremlin d'Astrachan

                              Le Kremlin d'Astrachan  Eglise Orthodoxe - Kremlin d'Astrachan

             Maison traditionnelle - Astrachan
   Maison traditionnelle - Astrachan

détail                                                   
@ José Saudubois
                                                          
        Elista

Temple boudhiste
           
Dans la ville  Dans la ville

                             Offrande aux pieds d'une statue  Lotus
                             @ José Saudubois

             Sochi

                                      Parc - Sochi

           Sur le parking du port - Sochi  Rencontre originale - Sochi

           Le port de Sochi           Sochi la nuit          Sur les quais - La Mer noire - Sochi                                         @ José Saudubois          

      

 Fin du périple en Asie Centrale.
Retour en Turquie par le bateau avec la Compagnie "Erké",
direction Trabzon en Turquie.

   La traversée de la Mer Noire
    Vidéo en cours


   Instantané - Sıx premıers moıs - Octobre 2011


 
  

   Turquie

    Un  hameau près de Cernik , sud - est de l’ Anatolie, le  lundi 10 octobre 2011

    Fin d’une journée de route. En direction du Mont Nemrut, nous cherchons un lieu pour le campement. Nous choisissons un petit hameau d’une dizaine de maisons. Installés, nous allons voir la mosquée, posée sur le haut de la colline, rutilante avec sa toiture en métal galvanisé gris-blanc,  située à 500 mètres de là. Un groupe de femmes, assises en rond, tirent chacune de leur côté un grand tissu, et un peu plus loin, un homme est debout dans un pressoir. Une grande marmite posée sur un feu de bois reçoit le jus.
    Nous apprenons que c’est la période de fabrication de la « Pastille », grande galette très fine fabriquée à base de jus de raisin, auquel  sont ajoutés  du lait, de la farine, des morceaux de terre, du bicarbonate de soude et des graines de sésame. Ce mélange est  d’abord cuit sur le feu en tournant constamment puis étalé avec une spatule en bois sur un rectangle de tissu en nylon.  Cette pâte est ensuite  séchée au soleil, le tissu posé à même le sol. Une fois la galette séchée - une journée est nécessaire-  il s’agit de décoller la pastille, étape délicate. Les femmes, avec un peu d’eau, humectent le dos du tissu puis tirent avec force chaque coin.  Décollée, la pastille sera ensuite pliée pour former un carré.
   Ce travail se déroule dans la bonne humeur, en famille, les enfants jouant autour. Le moment venu, ils viennent se servir directement dans la marmite  pour déguster à la cuillère cette délicieuse pâte. C’est un travail laborieux, physique, qui dure sur plusieurs jours avec les vendanges. Des journées qui commencent tôt le matin et se terminent tard dans la nuit.
   Une partie du processus  permet de  fabriquer également le Loukoum, fait de l’extrait concentré resté au fond de la marmite.
   Un repas pris en commun,  les femmes d’un côté, les hommes de l’autre,  clôture la journée.

   Cette galette, nous l’avons trouvée délicieuse !


La fabrication de la                                                   @ Colette Saudubois

    Vidéo en cours


    Le Mont Nemrut

Vers le Mont Nemrut
La montée vers le Mont Nemrut
Le Mont Nemrut                                                  @ José Saudubois

  
    Le coton, sud-est de l’Anatolie, octobre 2011

    Des champs de coton à perte de vue, irrigués par l’Euphrate gonflée et transformée en lac artificiel par un barrage offrent un paysage uniforme propre à la monoculture. Le barrage fait parti de tout un programme, le GAP.  L’objectif est de produire de l’électricité et d’irriguer toute cette région dans le but d’y  développer la culture maraîchère, céréalière et le coton.
    La récolte bat à son plein.
    Le long d’un chemin de terre emprunté, de toutes petites maisons de parpaings, une pièce, sont alignées là et chacune abrite une famille. Ce sont les logements des ramasseurs de coton. Plus loin, pour d’autres, des toiles en plastique font l’affaire. Tous les ans, les saisonniers viennent, certains avec leur famille, d’autres seul.
 Nous nous arrêtons au bord du lac parmi quelques maisons. Nous  arrivons juste au beau milieu de la saison.
    Les équipes sont dans les champs. La journée de ramassage commence vers 8 heures et se termine vers 17 heures. Chaque ramasseur porte une grande poche tombant jusqu’aux pieds et serrée autour de la taille pour recueillir le coton. Femmes et hommes, accompagnés des enfants, s’activent dans les rangs.     
    Certains enfants  participent à la cueillette, d’autres, les plus jeunes, s’occupent comme ils peuvent, certains même viendront de temps en temps voir leur mère pour boire un peu de lait au sein. Au milieu des rangs sont déposés de grands sacs en toile de jute,  tendus sur un cerceau en fer. Ils reçoivent le coton contenu dans les poches. Le ballot pèse environ  60 à 80 kg. Dans la grande allée, est déposée une glacière qui permet à chacun de se rafraîchir. Il fait beau, le soleil chauffe, avec une température d’environ 20-22°.
    A la mi-journée, tous ensemble, ils prennent un en-cas sur place. La journée terminée, les hommes rentrent avec les tracteurs et le chargement de ballots et retrouvent le chef de la pesée. Ils sont payés au poids. Le responsable choisit et ouvre un sac, contrôle la qualité. Il vérifie s’il n’y a pas de trop de branches, de feuilles  parmi le coton. Suivant le résultat, une discussion s’engage sur la qualité du ramassage. Il est expliqué alors pourquoi il est nécessaire de faire du bon travail, le prix de vente en dépend. La pesée est notée sur les cahiers.
    Le moment est venu pour l’équipe spécialisée de charger les camions. Ils feront le va et vient vers Sanliurfa.
    La journée se termine autour d’un repas pour l’équipe dirigeante.


Les ramasseurs de coton                                                  @ Colette Saudubois


   Le coton - Octobre 2011

 

    Pendant cette semaine passée parmi eux, nous avons pu vivre des moments d’échange au sein d’une famille Turque Kurde.
    Azar, la femme, nous apporte presque tous les matins, sur un plateau, le petit déjeuner. Quel régal et surtout quelle chance avons-nous ! Un thé bien chaud avec le pain frais, du yogourt fait maison, du beurre, du fromage, de la confiture, du miel… Cela a été l’occasion de voir la fabrication et la cuisson du pain, plaque en fer posée sur le feu dans la cheminée.
    Son mari, Nazif, est conducteur de tracteur et transporte tous les ballots de coton. Ali, leur fils de neuf ans, part à l’école pour la journée.
    José a partagé avec les enfants des moments de détente : découverte de la pétanque pour eux et découverte d’une technique de pêche au filet pour José.
    Pendant cette semaine, nous avons bu de nombreux thés.  Un après-midi, j’ai invité femmes et enfants à venir goûter. Je leur ai préparé une crème pâtissière au chocolat avec des petits beurres  et des crêpes accompagnées de sucre et de confiture. Surpris au départ, ils ont bien apprécié et n’ont rien laissé !

    
Azar et Ali                                                  @ Colette Saudubois


   Le pain - Octobre 2011




    Nous les quitterons, sous un ciel menaçant. Il a plu cette nuit et le coton est humide. Les équipes sont au repos.


                                       
    Harran

    La ville biblique aux maisons en forme de ruche (maisons coniques).  

Les maisons coniques - Harran 2011                                  @ José Saudubois
       
        

    Sanliurfa

   
La grande ville de pèlerinage, Sanliurfa la cité des prophètes.


Mosquée Risvaniye Vakfi Camii et Medresesi - Sanliurfa
 
Le bazar
   
Le bazar regroupe d’anciens caravansérails, certains servent de magasins.
 Le bazar
    Pour d'autres, les hommes s'y retrouvent pour jouer au Backgammon et aux dominos.
    (Photo : Caravansérail Gümrük Hani).
    Le bazar - Joueurs de dominos - Sanliurfa
Le salage des peaux - Sanliurfa
Elevage des pigeons de concours - Sanliurfa                                                 
 @ José Saudubois